Eve ne finira jamais d’étonner, et l’épisode de la pomme devrait plutôt être vu comme l’expression de sa soif d’une connaissance qu’elle n’a de cesse de vouloir transmettre. On pourrait même dire que quelque soit l’espèce à laquelle on se réfère, la mère est là pour apprendre à sa descendance. Une étude récente met en évidence chez lez primates (Chlorocebus pygerythrus) le rôle prégnant de la mère dans la conduite sociale des individus (http://blogs.scientificamerican.com/thoughtful-animal/2012/04/25/when-faced-with-a-new-problem-vervet-monkeys-look-to-mom/, When Faced With A New Problem, Vervet Monkeys Look To Mom). Pour faire face à un nouveau problème, pourquoi ne pas se retourner vers sa mère. Bien sûr, il reste à déméler les directions dans lesquelles s’établissent ces rapports, distinguer le groupe de la famille, et le pourquoi de la persistance de l’apprentissage maternel apparemment peu sensible à un quelconque changement. C’est finalement assez récemment que l’on a appris l’origine maternelle de l’ADN mitochondrial et montré que tous les ADN mitochondriaux humains ont une origine commune. Alors, comment ne pas être sensible à ce personnage, que d’aucuns accepteront comme un mythe et d’autres comme une figure religieuse quand la biologie aussi bien que l’éthologie en font une réelle singularité ?
Chère Eva, Contrairement à ce que pensent les « féministes » acharnées, je pense que l’amour maternel n’est pas une construction de la société, mais qu’il appartient de droit à la gente féminine, avec des expressions plus ou moins marquées. D’une façon comparable mais inversée, je ne crois pas avec Rousseau, que l’homme soit foncièrment bon et que c’est la société qui le pervertit !! A bientôt ! M
Ce post ne pouvait pas me laisser indifférente !
Eva (pas universelle…)