Depuis que Prométhée a offert le feu à l’homme, celui-ci est en mesure de cuire sa nourriture ce qui a fortement déplu à Zeus (on connaît la suite ! ). On peut se poser la question de savoir si l’ire de Zeus est à mettre en rapport avec le fait que la cuisine allait ainsi devenir un art, ce qu’il n’aurait en aucun cas pu supporter (Cooking: Delicious science, http://www.nature.com/nature/journal/v486/n7403_supp/full/486S10a.html?WT.ec_id=NATURE-20120621 )! En fait si la science peut explorer les processus physico-chimiques expliquant l’éclosion, la majoration, la prééminence de certaines saveurs aussi bien que la réalisation de certaines prouesses techniques, il n’en reste pas moins que l’appétence est affaire individuelle, et que la part la plus importante reste encore dévolue au cerveau. Sans oublier également que cette perception n’est pas l’expression d’un seul sens tant s’en faut. Si l’on savait déjà que gustation et olfaction étaient intimement liées, n’oublions pas que tous les autres sens s’invitent et que le plaisir de la vue fait partie de la fête.
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