Quelle alloreconnaissance ?

Le système immunitaire peut être considéré comme un système ancestral, ayant évolué  d’une immunité innée, dépourvue de mémoire chez les invertébrés et les vertébrés agnathes vers une immunité adaptative apparue il y a (environ) 500 millions d’années avec l’arrivée des gnathostomes. Ce système possède une spécificité, malheureusement parfois détournée/contournée, l’alloreconnaissance, ou reconnaissance du non soi. C’est cette propriété qui permet à l’individu de prendre connaissance du danger dans le but d’ y remédier. Comment faut-il alors  interpréter le processus mis au point pas la souris infectée par le plasmodium berghei,  (Self-Harm for Self-Defense |http://the-scientist.com/2012/06/20/self-harm-for-self-) ? L’animal est en effet devenu capable de détruire ses hématies non infectées pour éviter au parasite d’y pénétrer, ce qui introduit une solution de continuité dans le processus de l’infestation parasitaire. Or dans ce cas particulier où le soi est reconnu comme un non soi, l’organisme tire bénéfice de ce qui devrait être une anomalie de fonctionnement. Conclusion : rien n’est simple, et il semblerait bien que tout se complique à plaisir !!

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