Ray Bradburrey n’a pas encore atteint sa planète Mars que déjà on projette de remettre à jour une espèce d’un insecte géant disparu depuis 100 ans (Finding Phasmids | http://the-scientist.com/2012/06/01/finding-phasmids/), dans les Nouvelles Galles du Sud. Il s’agit d’un programme écologique qui comporte deux étapes : premièrement éradiquer les rats à l’origine de la disparition de ce fameux phasmide, deuxièmement réaliser sa réintroduction. Même s’il ne s’agit pas, comme dans Jurassic Park, de réaliser un parc où l’attraction consiste en dinosaures clonés, on croit reconnaître l’air d’une certaine chanson. Pour plaire aux besoins d’une écologie toute puissante, il convient d’éradiquer une espèce pour en réintroduire une autre, mais comme le spécifie bien l’article, il s’agira d’une réintroduction contrôlée. Que va-t-il se passer ? Quel nouvel équilibre va-t-on mettre en place ? De nombreuses espèces ont déjà disparu depuis le commencement du monde, et un grand nombre d’entre elles ne sont pas à mettre au crédit du prédateur humain. Par contre ce qui, dans ce cas, sera à mettre sur le compte du programme humain, c’est le contrôle qui sera exercé sur la dite espèce, rien que de moins naturel, rien que de moins respecteux de la nature telle qu’en elle même elle se vit. Que Ray Bradurry demande à Isaac Asimov de nous délivrer une nouvelle loi de la robotique de toute urgence !
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