Il lui aura fallu attendre longtemps, mais sa patience aura été finalement récompensée, aujourd’hui on peut parler de l’astrocyte en majesté. D’abord assimilée à de la glue, d’où son appartenance à la famille de la macroglie, cette cellule est sortie peu à peu de sa léthargie et la chrysalide s’est transformée en une cellule responsable, à tel point que l’on peut même se poser la question de savoir ce que ferait le neurone sans elle ! D’abord simple soutien, l’astrocyte est devenu partenaire indispensable, et rien ne dit qu’il s’arrêtera en si bon chemin. Ainsi vont les connaissances qui attribuent au gré des avancées techniques, des rôles qui s’approchent probablement de plus en plus près de la Vérité de ce qui est étudié. Dans le cas de l’épilepsie, il peut même s’agir d’un réel revirement de situation, puisque ledit astrocyte a troqué son rôle néfaste pour un rôle bénéfique (Epileptic Fits Are Like Raging Thunderstorms: Astrocytes Help Reduce Long-Term Damage, Surprising New Research Shows, http://www.sciencedaily.com/releases/2012/08/120807101224). C’est dans une telle démarche que réside la grandeur de la science. A condition de retenir que chaque marche est indispensable à la suivante, à condition de retenir que ce qui semble faux aujourd’hui, non seulement ne l’était pas hier mais a permis de continuer la construction, à condition de retenir que la technique permet le dévoilement mais qu’elle n’est pas le but en soi, à condition de retenir que la vérité scientifique n’est pas figée, ce qui interdirait tout avenir !
Tags: astrocyte