Qu’il y a-t-il de commun entre la Tomate, Solanum lycopersicum, le foetus Humain , homo sapiens, le gorille des plaines occidentales, Gorilla gorilla gorilla, le porc domestique, Sus scrofa domesticus et l’orge, Hordeum vulgare L. ? Ils occupent une place de choix dans le Top 50 des génomes séquencés en 2012, qu’il s’agisse du règne végétal, du règne animal et jusqu’à l’homo sapiens (Top Genomes of 2012, http://www.the-scientist.com/TheScientist/emails/daily/2012/12/20a.html). On pourrait se poser la question de savoir dans quel but et pour quels résultats. A ces deux questions les réponses non seulement sont nombreuses, mais probablement pas encore toutes définitives. Ainsi par exemple, comment 8% de différences en terme de génome s’expriment dans la spécificité de la tomate par rapport à la pomme de terre, comment des erreurs de copies pourraient avoir permis à la tomate de survivre quand les dinosaures disparaissaient ! Comment aussi l’ADN décelé dans le sang circulant de la mère va permettre des investigations prénatales non invasives. Comment il se pourrait que les trois espèces représentées par les singes, les gorilles et les hommes aient pu continuer a se croiser même après la séparation en terme d’évolution. Comment on pense pouvoir non seulement améliorer le coût de l’industrie porcine mais aussi l’implication de ces animaux comme modèle dans les maladies humaines. Enfin comment perfectionner la culture céréalière en particulier celle de l’orge. Il n’y a donc aucun doute, le séquençage c’est de l’altruisme scientifique !
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