Il est habituel en cette fin d’année de se livrer au jeu de la rétrospective-bilan de l’année écoulée, et la recherche médicale ne faut ( 3° personne du singulier, présent de l’indicatif du verbe faillir) pas à cette coutume. Ainsi l’article « Animal models of disease » (http://onlinelibrary.wiley.com/store/10.1002/(ISSN)1096-9896/asset/homepages/The_Journal_of_Pathology_2012_Virtual_Issue_
Dec.pdf;jsessionid=4C364F1329AD413E1672BD2241475EAA.d02t01?v=1&s=06c27164ab8668e589907ef23dbccc743f7f3aff) se livre-t-elle à une énumération, nécessairement non exhaustive, des animaux dont l’utilisation dans le domaine de la recherche a permis des avancées en terme de maladies humaines. Bien sûr, l’interprétation des résultats obtenus ne peut-elle être bénéfique à l’homme qu’à partir d’un raisonnement analogique, car la souris pas plus que le poisson zebra (Danio rerio) ne peuvent être dits une reproduction à l’identique de l’homme. Les arguments que l’on en tire expriment une probabilité, aujourd’hui quantifiée, permettant le passage à une autre espèce. C’est ainsi que tant que les autopsies se sont pratiquées dans l’illégalité, ce sont des descriptions d’anatomie animale qui ont été transposées à l’anatomie humaine. Quelques modifications se sont avérées indispensables plus tard ! La question est de savoir si l’on peut se passer d’instrumentaliser l’animal pour le bénéfice de l’homme. Il est vrai également, des articles récents en font mention, que l’homme offre à l’animal pour son bien, certaines de ses techniques selon un juste retour. Il semble également que l’on puisse évoluer vers un laboratoire parfaitement virtuel, selon des procédés sophistiqués de modélisation où tout devient alors parfaitement contrôlé. Alors en 2013, quel objet pour quel sujet ?
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