Pourquoi faut-il choisir la zen attitude ?

Si le genre littéraire naturaliste dont Zola se revendiquait, ne s’intéressait pas qu’à l’influence des traumatismes de l’enfance dans la construction de l’adulte, il ne s’en était pas moins attaché à l’observation, à l’analyse, en un mot à la recherche de critères dont la scientificité même était considérée comme un gage de véracité. On a pu abuser du rôle premier de l’environnement sur le devenir sociétal de l’adulte tout comme on a voulu faire de l’aneuploïdie XYY, le chromosome du criminel.  En d’autres termes la bataille de l’inné et de l’acquis s’est progressivement pourvue d’armes. Celles qui régissent le génétique sont codifiées depuis plus longtemps que celles qui régissent l’épigénétique. Mais ces dernières acquièrent peu à peu fiabilité et reproductibilité comme en témoigne l’article « The Making of a Bully » (http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/34145/title/The-Making-of-a-Bully/). Depuis que l’on a dénié à l’espèce murine toute possibilité d’une quelconque sensation puis, ce qui semblait plus vraisemblable, toute capacité de réflexion, il a bien fallu que l’homme fasse évoluer ses certitudes. Il n’est pas anodin pour un rat d’être exposé dés sa prime jeunesse à des situations génératrices de stress. Last but not least, l’évolution du cancer de la prostate dans un modèle murin montrerait également l’influence délétère de ladite situation (Behavioral stress accelerates prostate cancer in mice, http://www.news-medical.net/news/20130128/Behavioral-stress-accelerates-prostate-cancer-development-in-mice.aspx). Comme quoi, les souris et les hommes doivent regarder le futur ensemble !

Tags:

Leave a Reply

Vous n'êtes pas un robot, n'est-ce pas ? *