A ma droite, la vache folle, à ma gauche la plasticité développementale, entre les deux, la protéine Prp-sc , encore dite prion. (Proteins behind mad-cow disease also help brain to develop, http://www.nature.com/news/proteins-behind-mad-cow-disease-also-help-brain-to-develop-1.12428, Healthy prions protect nerves, http://www.nature.com/news/2010/100124/full/news.2010.29.html). En fait, c’est de la forme anormalement repliée de la protéine Prp-c, que la protéine Prp-sc tire ses effets délétères. Aussi de l’existence d’une action bénéfique de la première vient-il l’idée qu’il en existe peut-être d’autres qu’il serait utile de démasquer. Des recherches menées depuis 20 ans ont montré que sous sa forme normale, elle est impliquée dans le maintien de la gaine de myéline au niveau des nerfs périphériques. Il devient dés lors intéressant de vérifier le/les rôle(s) qu’elle pourrait jouer au niveau du système nerveux central. Une telle implication aurait alors toute son importance dans le traitement de certaines maladies démyélinisantes. Aujourd’hui encore cette protéine, lorsque sa conformation est correcte, reste mystérieuse en ce qui concerne toute l’étendue de ses fonctions. Bénéfique sous sa forme normale, maléfique sous sa forme anormale, elle est en cela comparable à bien d’autres !
Tags: prion