Apprendre à respirer sous l’eau pour le héros du film de J. Cameron n’est que la transposition cinématographique d’une technique expérimentale de respiration mécanique par ventilation liquidienne (perfluorocarbure liquide). D’où la question de savoir pourquoi l’homme ne serait pas capable un jour de respirer dans l’eau, ce qui mettrait à sa portée l’exploration d’un nouveau monde qui pourrait aussi être un monde de survie ? La nature a déjà mis au point de nombreux processus de survie dont l’homme sait qu’il serait bien avisé de s’inspirer. La cryopréservation est l’un de ceux-là, dont l’utilisation à visée thérapeutique serait déjà particulièrement intéressante (Icing Organs, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/34190/title/Icing-Organs/). Des plantes aux insectes et aux poissons, il existe des possibilités de survie à des températures extrêmes. Le vrai problème ne réside pas tellement dans les processus de cryopréservation que l’on peut maîtriser que dans le fait que les membranes cellulaires au niveau des tissus humains subissent des lésions irréversibles, ce qui n’est pas le cas pour des cellules isolées (ovocyte, spermatozoïde par exemple). C’est en explorant les divers stratagèmes utilisés par la nature que l’homme arrivera peut-être à éviter les éceuils qu’il rencontre dans la consevation et la préservation de ses tissus.
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