Glie : le retour

Le docteur Frankenstein se hasarda à la ré-création humaine non pas un Golem, créature d’argile, mais un homme, un vrai, bien qu’il fût un peu de bric et de broc . La démarche est-elle fondamentalement différente quand le chercheur crée un organisme génétiquement modifié ou qu’il pratique des greffes, à ceci près que ce sont des greffes en provenance de cellules humaines qui sont réalisées chez l’animal. A l’évidence, c’est cette étape qui a cruellement manqué au Docteur Frankenstein. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui les souris doivent reconnaître qu’elles sont grandement redevables à l’homme puisque grâce à ce dernier elles sont en mesure d’apprendre plus rapidement quand on leur greffe de la glie humaine ( Mice Learn Faster with Human Glia, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/34639/title/Mice-Learn-Faster-with-Human-Glia/! Apprécieront-elles autant les greffes provenant d’individus souffrant de différents types de maladies dégénératives ou psychiatriques ! Enfin, dans l’absolu, on peut toujours craindre la création d’un « anime«  (animal/homme) résultant de multiples greffes humaines sur un animal qui reste à choisir. On aurait alors une alternative au robot, et on pourrait résoudre le problème de l’intelligence artificielle !

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Vous n'êtes pas un robot, n'est-ce pas ? *