Les ressources alimentaires auxquelles la majorité des hommes sont habitués ne pourront subvenir aux besoins de l’humanité et de ses milliards d’individus potentiels. Il semble que l’avenir en terme de ressource alimentaire se situe dans l’utilisation rationnelle des protéines, vitamines, acides gras et sels minéraux que les insectes sont en mesure d’offrir à l’humanité (Why Insects Should Be in Your Diet, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/34172/title/Why-Insects-Should-Be-in-Your-Diet/). Les raisons en sont nombreuses et plus convaincantes les unes que les autres : quantité, qualité, rapport qualité/prix, facilité d’obtention, régulation de la bio-masse ! Mais l’entreprise est de taille car le grand saut dans l’art culinaire des insectes n’est peut-être pas pour demain. Pourtant il semble bien que l’homme ait déjà connu une période insectivore avant d’être omnivore et assez friand de nourriture carnée. L’australopithèque, dont on ne peut pas dire qu’il était un homme, mais que peut-être il était l’un de ses ancêtres, mangeait probablement des insectes et des racines. Il semble bien également que parallèlement à l’évolution, l’alimentation s’est modifiée pour devenir de plus en plus carnée. La tentation serait grande de voir dans ces recommandations d’une nourriture à base d’insectes un retour vers le passé, comme une régression. Il ne faut y voir que l’utilisation rationnelle de produits de la nature dont on est à même, aujourd’hui, de reconnaître la richesse. L’homme reconnaît donc scientifiquement ce que l’australopithèque connaissait “sans aucun doute” empiriquement !
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