- Première Loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. » ;
- Deuxième Loi : « Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi. » ;
- Troisième Loi : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.
Ces lois définies par I. Asimov sont-elles suffisamment universelles pour convenir à cette nouvelle robotique biologique qui va de la cellule à l’animal de laboratoire ? Quand on travaille au niveau de la cellule ((Living Transistors, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/34911/title/Living-Transistors/), il y a peu de chance pour que se manifeste une quelconque transgression. On voit mal en effet une cellule transformée en transistor se rebeller dans la mesure où le biologiste ne fait qu’utiliser des propriétés intrinsèques de la dite-cellule. Par ailleurs, pas non plus d’état d’âme de la part du concepteur qui ne participe pas à un processus de dévoiement, peut-être néanmoins une provocation de la nature selon Heidegger pourrait-elle être évoquée. La question peut se poser différemment quand on s’adresse à la réalité même de l’animal (Cyborg bugs and glow-in-the-dark cats: How we’re engineering animals, anthes/index.htmlhttp://edition.cnn.com/2013/03/29/tech/innovation/biotech-animals-emily-anthes/index.html). Si la nature a fait des lucioles, les poissons zebres n’en faisaient pas partie de même qu’il n’avait peut-être pas été prévu des chats dont les yeux s’illuminent en lumière ultra-violette. A ce niveau la provocation est totale, c’est alors que l’on introduit le principe d’utilité apliqué à l’homme ce qui revient à se rapprocher de Machiavel ou d’opposer A. Comte à A. Huxley d’où cette question : le progrès technique chemine-t-il avec le progrès de la raison pour le bonheur de l’homme ?
Tags: progrès technique