C’est un tout petit problème, mais il n’en reste pas moins vrai que d’après Nature ce problème doit être retenu à la lecture des conclusions de l’article de Dan Cossins (Did Inbreeding Royals Evolve? http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/35235/title/Did-Inbreeding-Royals-Evolve-/). Peut-on réellement affirmer que au sein de la dynastie des Habsbourg d’Espagne la transmission des mutations génétiques s’est affaiblie au fur et à mesures des unions consanguines ? Cette théorie de l’évolution est confirmée en ce qui concerne les végétaux et les espèces animales mais ne le serait pas encore pour les humains. On sait d’une part que les conséquences de la consanguinité sont : la réduction de l’hétérozygotie d’où une augmentation de l’homozygotie. D’autre part, que si cette homozygotie s’applique à des allèles récessifs délétères, il y aura expression de ces mutations délétères puis dépression de consanguinité. Cette théorie de l’évolution est confirmée en ce qui concerne les végétaux et les espèces animales mais ne le serait pas encore pour les humains. Or l’étude ci-dessus ne s’étant adressée qu’à une seule famille sur 350 ans, ne comporte pas assez de sujets aussi le hasard statistique pourrait à lui seul expliquer les résultats obtenus. Il va être difficile dans ces conditions de résoudre ce problème , oh combien prégnant, concernant la famille des Habsbourg d’Espagne !
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