La tortue se hâte lentement, La Fontaine l’a écrit après Esope et la science semble une fois encore apporter une nouvelle dimension à un chemin que les anciens avaient emprunter longtemps auparavant. Il n’y était pas expressément fait référence à la tortue peinte (Chrysemys picta) mais enfin, une tortue reste une tortue (Painted Turtle Gets DNA Decoded http://www.sciencedaily.com/releases/2013/04/130403154034.) et il s’agit d’un animal dont la longévité fait référence. Outre cette qualité il en existe une seconde (conséquence ?) qui intéresse sa capacité à survivre à une situation de manque d’oxygène. Et ce dernier point s’avère particulièrement intéressant pour l’homme. La tortue aurait-elle au gré de l’évolution sélectionné des gènes adaptés ? Aucunement. Elle utilise des gènes qu’elle partage avec l’homme en particulier, mais d’une façon différente. D’où l’idée sous-jacente que l’on pourrait en tirer une application destinée à la prise en charge de certaines pathologies humaines tout ceci étant en rapport avec son peu d’évolution depuis 210 millions d’années. L’homme doit donc tout faire pour que la tortue vive encore très longtemps ….
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