Qui aurait pu le croire, mais la plasticité du cerveau de la souris est un encouragement pour la plasticité de celui de l’homme (The Neurobiology of Individuality, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/35514/title/The-Neurobiology-of-Individuality/) ! Qu’on se réfère un instant à l’histoire de cet Enfant Sauvage de l’Aveyron que le DR J. Itard, contre toutes les idées scientifiques de l’époque, décide d’insérer dans la société. Il faut rappeler que cet enfant, découvert à l’âge de 10 ans, n’était pas en possession de l’expression verbale. Dans ces conditions il devenait possible d’essayer de répondre à certaines des questions posées par les philosophes des lumières concernant le développement intellectuel de l’homme. Vierge de tout contact avec la société durant au moins les cinq premières années de son développement, il ne devait les acquisitions qu’il avait pu faire qu’à ses propres capacités. Ainsi le DR J. Itard avait-il pu écrire » le Sauvage de l’Aveyron était bien moins un adolescent imbécile qu’un enfant de dix ou douze mois« . Mais le plus qu’apporte la souris, c’est le rapport de la quantité/qualité de l’expérimentation au monde extérieur rapportée à la neurogénèse. Cette notion vient donc en complément de celle concernant la croissance des épines dendritiques au regard des stimulations. Le raisonnement par analogie voudrait que cette notion de plasticité cérébrale soit appliquée à l’homme à partir des résultats obtenus chez la souris. Selon ce même raisonnement, retenons aussi que toutes les souris (même génétiquement identiques) ne sont pas égales devant les mêmes tâches ce qui laisse un grand espoir dans les capacités propres à chaque humain !
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