Tous pour un, un pour tous !

C’est parce que l’on ne connaît  toujours pas avec exactitude les facteurs impliqués dans les phénomènes de propagation de certaines épidémies que  l’article “Factoring in Face Time” (http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/35723/title/Factoring-in-Face-Time/) est intéressant par la démarche qu’il adopte dans l’exploration de ce problème.  C’est pourtant depuis longtemps que l’homme a compris la réalité de la transmission inter-humaine en essayant de la combattre à chaque époque avec les armes à sa disposition sans qu’il soit aujourd’hui encore sorti vainqueur de la confrontation. S’il est toujours bon de relire le chapitre sur les maladies dominantes  de l’ Histoire de la pensée médicale en Occident sous la direction de Mitko D. Grmek ( Seuil, 1999, volume 3, p 271-293), aujourd’hui la persistance d’épidémies, malgré les médecines préventive et curative, impose d’explorer de nouvelles pistes grâce à une boite à outils plus performante. Si le traitement statistique garde toute sa valeur, c’est parce que les données traitées sont de plus en plus sophistiquées. Elles dessinent autour de chaque individu des cercles concentriques dont les points de rencontre avec ceux des individus de voisinage sont autant de lieux de significations singulières. Pourquoi l’examen des  réseaux sociaux virtuels ne pourrait-il pas être d’un certain intérêt en agrandissant encore la cohorte des individus étudiés ?

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