On pense souvent que tant qu’à être jugé, il n’y a pas mieux que de l’être par ses pairs. Pourtant ces juges sont-ils parfaitement impartiaux, il est arrivé à chacun de se poser la question. Il y aurait-il une solution ? En 2005, J E Hirsch établit un indice h capable d’apporter la solution ! (An indice to quatify an individual’s scientific research output, http://www.pnas.org/content/102/46/16569.full.pdf). Aujourd’hui il semble bon, voire indispensable d’y ajouter ce gazouillage qui participe de la vie de (presque) tous, il s’agit bien sûr de cette pratique mondiale qu’est le tweet. Aux dires de l’auteur (Opinion: Tweeting to the Top, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/36274/title/Opinion–Tweeting-to-the-Top/), il n’y aurait rien de mieux que de tweeter puisque c’est le meilleur moyen d’atteindre n’importe où n’importe qui n’importe quand. Dans cette pêche à la ligne de l’information, ce serait bien le diable de ne pas intéresser des scientifiques de haut niveau, des journalistes compétents, des particuliers aptes à comprendre. Une information délivrée en temps réel se heurterait à l’information suivante délivrée elle aussi en temps réel et ainsi de suite de telle sorte que le risque de bouchons sur les voies de l’information n’est pas à négliger ! Comme par ailleurs il surviendrait des démentis, des mises au point, des précisions, ce n’est plus à des bouchons que l’on assisterait mais à des carambolages. La société n’est pas prête à comprendre que la science se fait à grands pas avant et petits pas arrière. La première des informations à apporter est donc l’apprentissage du questionnement, l’apprentissage de la relativisation, l’apprentissage de la réflexion. Osons mettre le tweet scientifique en attente !
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