1896, Matière et mémoire : ” …Le souvenir ne surgit qu’une fois la perception reconnue “, 1913, A la recherche du temps perdu : ” … La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté …” 2013, Let it Linger ” … Prolonged responses to odors, called afterimages, may originate in the brain, rather than in the nose … Et la réponse vint …. de la souris ((http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/37611/title/Let-It-Linger/) . Il existe bel et bien une permanence des perceptions qu’elles soient visuelles, tactiles, auditives, gustatives, ou olfactives. En fait, plus rémanence que permanence cette fonction serait à mettre sur le compte de neurones corticaux et non pas sur celui des neurones sensoriels activés lors du stimulus spécifique. Cette démonstration (certes chez le rongeur) vient mettre un terme à la question posée quant à l’interprétation de ce type de souvenir si prégnant chez Proust et que chacun a pu expérimenter à de nombreuses reprises.
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