Plus n’est besoin de les imaginer, fossiles humains ou animaux peuvent être reconstruits en 3D, et colorisés comme les vieux films qui avaient besoin d’être restaurés pour être de nouveau regardés (Stonehenge Man: not just a pretty face, http://www.newscientist.com/article/dn24811?cmpid=NLC%7CNSNS%7C2014-0109-GLOBAL&utm_medium=NLC&utm_source=NSNS&#.Us8XcdLuKSo, Pigments Unearthed, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/38794/title/Ancient-Pigments-Unearthed/). Bien que l’interprétation des cercles de pierres du site de Stonehenge soit très loin d’avoir été apportée depuis Diodore de Sicile (1° siècle avant JC), le lieu reste, en dehors des touristes, celui du rassemblement des adeptes du néodruidisme. Aujourd’hui il se pourrait que ceux qui s’y retrouvent encore soient plus tentés d’inhumer cet ancêtre du néolithique que de matérialiser son visage. Par contre coloriser des fossiles semble plus captivant puisque s’ouvre alors le chapitre du/des rôles de la mélanine. Même s’il n’existe pas de différence réelle entre ces deux démarches puisque l’une comme l’autre s’appuient sur l’utilisation de techniques devenues presque routinières, il existe une différence fondamentale puisque le premier exemple est abouti et donc ne pose plus vraiment de questions alors que le seconde est matière à de nouveaux questionnements. Dans une histoire on aime bien connaître la suite.
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