Toujours rendre à César ce qui est à César



Il peut être plus ou moins facile de rebondir à partir d’un article, et c’est plutôt facile aujourd’hui grâce à un troisième article que l’on pourrait facilement qualifier d’hagiographie du monde végétal (Genomes Gone Wild, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/38729/title/Genomes-Gone-Wild/) ! Si l’on connaît les petits pois de G. Mendel on sait moins que la première cellule décrite fut une cellule de liège par R. Hook en 1665 grâce à un microscope composé d’un assemblage de plusieurs lentilles. Quant à la découverte du  noyau cellulaire, on la doit à R. Brown 1831 sur l’orchidée, découverte qui conforta alors la théorie cellulaire proposée par Dutrochet (1824), puis reprise en 1838 par Schleiden. Si historiquement la cellule végétale se retrouve donc bien au centre des découvertes du début du XIX° siècle, c’est toujours elle qui tient le haut du pavé au XX° et probablement au XXI°. C’est encore à partir d’études sur un végétal, le maïs, que B. McClintock obtenait le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1983 pour sa découverte des facteurs génétiques mobiles appelés transposons. Les transposons ou ET (éléments transposables) sont des séquences d’ADN capables de se déplacer et de se multiplier dans un génome (transposition). Ces transposons sont en petit nombre dans les génomes de petite taille mais sont en grand nombre dans les génomes de grande taille. Ainsi atteignent-ils 70% en particulier pour le maïs. Ce qui est intéressant c’est le rôle de facteur d’évolution qui pourrait leur être attribué, rôle favorable mais peut-être contrebalancé pas celui plus défavorable dans l’émergence de certaines maladies humaines. Le règne végétal reste ainsi une objet d’étude  incontournable passant du botaniste du XVII° siècle au XXI° siècle du cytogénéticien.

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