Pas d’effort inutile

Orville  plane tout à fait facilement une fois passé un démarrage laborieux. La firme Walt Disney a toujours été réputée pour la justesse de ses approches animalières, et il semble bien qu’en ce qui concerne l’albatros, l’observation des dessinateurs trouve sa confirmation dans l’article Flapless Flight (http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/38686/title/Flapless-Flight/). Si aujourd’hui l’étude du vol de l’albatros en particulier (des oiseaux en général) bénéficie de la technique du GPS, il n’en était pas de même lorsque Lord Rayleigh, le premier, décrivit le vol de gradient en 1883 dans la revue scientifique britannique Nature. Pour expliquer le vol de l’albatros, Lord Rayleigh imagine les trois possibilités suivantes : une trajectoire de l’oiseau non horizontale, une trajectoire du vent non horizontale, une vitesse non uniforme de ce dernier. L’albatros pratique ce que l’on appelle le vol de gradient ( Dynamic soaring)  pour gagner de l’énergie en traversant de manière répétitive la limite entre deux masses d’air ayant des vitesses distinctes. Ainsi l’albatros dessine-t-il des boucles géantes en forme de S, ce que le planeur reproduit également dans certains de ses vols  ! Mais comme le prévoyait Lord Rayleigh, il est probable qu’il faut également tenir compte de la vitesse du vent. Quoiqu’il en soit, la nature est formidable, et l’homme ne perd rien à l’imiter !

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