Commencée au XVII ° siècle la grande épopée de la microscopie n’a pas fini d’étonner ceux qui s’y adonnent. Bien sur les aberrations chromatiques des premières lentilles entraînèrent un certain nombre de fausses interprétations, mais petit à petit, un premier aboutissement, celui de la théorie cellulaire, pu voir le jour et l’étude des tissus normaux puis pathologiques devint une spécialité. En fait deux spécialités sous nos climats (pourquoi ?), l’ histologie ( le normal), l’anatomie pathologique (ce qui ne l’est pas). La différenciation cellulaire fut le fruit de la première, les modifications possibles de ce processus, revinrent plutôt à la seconde. Quoiqu’il en soit chacun s’accordait sur le fait que le retour en arrière pour un nouveau et autre future était sinon impossible du moins probablement impossible. Pour aider à réparer l’homme malade, les dispositifs employés évoluèrent dans le temps passant d’un matériel construit non biologique à un matériel tissulaire hétérologue puis homologue et aujourd’hui, mais il ne s’agit probablement pas de la dernier étape, d’un matériel cellulaire reprogrammé. En effet des manipulations de plus en plus appropriées ont permis d’utiliser d’abord des cellules souches puis des cellules matures dont le stock est évidemment bien supérieur. Ainsi des cellules matures réputées être immuables, (A Twist of Fate, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/39241/title/A-Twist-of-Fate/) peuvent-elles être reprogrammées pour jouer un nouveau rôle dans ce fameux nouveau et autre futur. Comme l’indique l’article cité on avait déjà connaissance de processus de transformation : ils existent normalement durant l’histogenèse tissulaire en général, ils existent sous le terme de métaplasie sous l’influence de facteurs répétitifs plus généraux que spécifiques, mais il convient de ne pas les confondre avec des phénomènes d’hétérotopie tissulaire décrits mais non reconnus comme tels dans ledit article. Néanmoins ce qu’il convient surtout de retenir, c’est une plasticité extraordinaire des organismes en général capable de s’exprimer à différents niveaux du plus simple au plus compliqué. Cette plasticité naturelle que l’homme découvre au fil de ses recherches et qu’il n’avait pas/ne pouvait pas, ou même ne voulait pas imaginer. On est plus sur de soi dans un univers figé.
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