Récemment Leonid Moroz invitait Ch. Darwin sur son bateau laboratoire (Sequencing on the seven seras, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/40556/title/Sequencing-on-the-Seven-Seas). Aujourd’hui pourquoi ne pas faire de même en faisant se rencontrer John Gould (Tiger Hunt, 1838–1840, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/40574/title/Tiger-Hunt–1838-1840/) et Stephen Liberles (How Hummingbirds Taste Nectar, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/40810/title/How-Hummingbirds-Taste-Nectar/). Le premier partit en 1838, avec femme, fils et neveu , pour étudier sur place (Australie) les espèces vivantes qu’il décrivait sur des spécimens morts, pensant, à juste titre, que le vivant est plus instructif que le mort. La curiosité n’ayant pas de limite, il eu également la bonne idée de s’intéresser à un animal aujourd’hui disparu, le tigre de Tasmanie (Thylacinus cynocephalus) dont il prédit l’extinction. Ainsi ses descriptions des colibris ou oiseaux mouches (Trochilidae) pourraient-elles parfaitement se compléter des nouvelles connaissances sur les différents types de récepteurs sensoriels que les oiseaux ont développés et qui leur font pour les uns se nourrir de graines, pour les autres de nectar ou encore d’insectes. Nul doute que les sept volumes concernant les Oiseaux d’Australie (1840-1848) ainsi que sa Monographie des Trochilidae parue en 1861, lui sembleraient tout à fait incomplets et qu’il lui aurait été agréable et profitable de coopérer avec les généticiens actuels mais qu’aurait-il pensé de ces chimères qu’ils construisent pour comprendre. En prédirait-il l’extinction ?
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