Si Bram Stoker a fixé l’archétype du vampire en 1897, sous le nom du conte Dracula, si Murnau lui a donné le visage de Nosferatu, le vampire, en 1922, le sang fait parti d’un domaine polysémique qui englobe aussi bien le religieux que le sociétal. En ce qui concerne la médecine, pour Hippocrate, le sang fait partie des humeurs par analogie avec la théorie des quatre éléments. Depuis toujours le sujet est matière à de nombreuses questions et les articles se succèdent au fil des années. Il peut s’agir des bienfaits du sang neuf, Blood Protein as Youth Rejuvenator (http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/39899/title/Blood-Protein-as-Youth-Rejuvenator/), Blood Protein Rejuvenates Aging Heart ((http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/35526/title/Blood-Protein-Rejuvenates-Aging-Heart/), aussi bien que des réponses que l’on peut chercher dans son étude, Blood’s Role in the Aging Brain ((http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/31127/title/Blood-s-Role-in-the-Aging-Brain/), In Old Blood (http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/40567/title/In-Old-Blood/). Aujourd’hui les informations sont nombreuses mais doivent être partagées en deux groupes : celles obtenues à partir des expérimentations animales, celles obtenues à partir de l’humain. Dans le premier cas, on peut les considérer comme dynamiques, dans le second, comme statiques. Et tout le problème vient comme toujours de la validité du raisonnement analogique. Que peut-on appliquer à l’homme des résultats obtenus chez l’animal de laboratoire ? Dans ce domaine, il ne semble pas que l’on se soit réellement éloigné de l’anatomie exclusivement descriptive acceptée avec difficulté quand elle reposait sur les dissections humaines. Et pourtant l’imagination continue d’aller bon train. D’une certaine façon, le vampire n’a pas fini de faire parler de lui !
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