Anthropocentrisme, quitte ce corps !

marisha-s-4-seeminly-ecstatic-extremophiles3_copySi les théories se sont succédées en passant du géocentrisme à l’héliocentrisme, et si l’anthropocentrisme a été reconnu comme l’erreur comment ce fait-il que l’on ait fabriqué ce terme d’extrêmophile ( The Energy of Life, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/41990/title/The-Energy-of-Life/) ? On doit se poser la question, car si les conditions dans lesquelles vivent certains organismes ne sont pas habituelles, il n’en reste pas moins vrai qu’elles peuvent être qualifiée de normales pour les dits organismes. Le défi commun à tous les organismes vivants concerne la production d’énergie, celle ci pouvant être obtenu aussi bien à moindre coût qu’à un coût particulièrement élevé mais toujours dans un seul but, celui de la survie. Ainsi les stratégies qu’a suivies  la nature peuvent-elles être des modèles tant que l’homme restera à la recherche des origines de la vie. Néanmoins comme il parait évident que ce sont les conditions dans lesquelles vivent l’homme et les espèces connues qui servent de référence à la normalité, deux questions rémanentes s’imposent : qu’est-ce que la normalité, et comment se fait-il que l’anthropocentrisme reste si vivace au XXI° siècle ? En ce qui concerne la normalité, une définition unique et univoque reste une gageure et c’est sans doute la raison pour laquelle il semble bien exister autant de définitions que de domaines (cf Canguilhem : Le normal et le pathologique). Pourtant il n’est pas interdit de penser que l’on puisse y arriver en se mettant d’accord sur un certain nombre de critères. Par contre en ce qui concerne l’anthropocentrisme, on voit bien que les progrès sont lents à venir et que l’homme se considère toujours comme le centre du monde, ce qui limite grandement sa vision !

Dernière nouvelle (Nitrogen-Fixing Bacterium Could Cut Biofuel Costs (http://www.labmanager.com/news/2015/02/nitrogen-fixing-bacterium-could-cut-biofuel-costs?fw1pk=2#.VNY8g105BYc), dans le cadre ci-dessus, le Zymomonas mobilis, pourrait aider l’homme en diminuant les coûts et le gaspillage dans le domaine de la production d’un biocarburant. Pas si extrême en fin de compte !

 

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