Fashion victim d’un autre type

desimpossibles_190Une robe qui fâche, qui est redirigée, qui fait parler ….. Le 6 mars, à l’occasion de la journée de la femme,  l’Armée du Salut détourne pour son propre compte, la robe qui rend fou ! Qualifiée de « robe infernale« , la dite robe a en effet rendu fou les réseaux sociaux au travers desquels les internautes se déchaînent. Deux populations s’opposent sur la perception visuelle de sa couleur (Le #DressGate, la robe qui rend le net fou, http://www.lepoint.fr/insolite/le-dressgate-la-robe-qui-rend-le-net-fou-27-02-2015-1908524_48.php) : pour l’une la robe est noir et bleu, pour l’autre elle est blanc et or ! Alors la question est la suivante: pourquoi n’existe-t-il pas une seule réponse (What colour is the dress? Here’s why we disagree, http://www.newscientist.com/article/dn27048?cmpid=NLC%7CNSNS%7C2015-0305-GLOBAL&utm_medium=NLC&utm_source=NSNS&#.VP26Z105BYf) ? Les expériences proposées montrent que le fait de prendre ou non en compte l’environnement lumineux de l’objet va changer la perception de la couleur, dans la mesure où le cerveau « redresse »  la vérité de la couleur pour en faire le sensible en l’incluant dans un ensemble où l’objet sera perçu comme compatible avec cet environnement. Autre « anomalie »  lorsque l’observateur est averti de la couleur réelle, il lui est difficile voir impossible s’il l’a vue différemment de modifier sa perception pour la rétablir dans sa vérité  ! Comme quoi, il se confirme que le sensible n’est pas une expérience brute, ce que tout bon artiste peintre sait parfaitement  !

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