Dans le domaine médical, il existe plusieurs sujets rémanents : l’un d’entre eux concerne le processus néoplasique ce qui régulièrement donne lieu à des annonces faisant référence à des plans qualifiés de cause nationale mais dont la répétition même exprime l’inefficience. Ce qui pourtant serait plutôt de bonne augure, c’est que les recherches effectuées convergent vers une constatation qui s’impose : le processus néoplasique n’étant pas univoque ! D’autres constatations relèvent tout simplement du bon sens. Parmi elles, on peut noter : que le cancer n’affecte pas tous les individus (heureusement !), que si le nombre de sujets touchés augmente, il faut tenir compte du vieillissement de la population et des performances du dépistage, que la résistance au processus tout autant que la réponse au(x) traitement(s) sont loin d’être homogènes. Ainsi peut-il parfaitement se dégager cette idée à la fois simple et complexe que le dit processus peut être attaqué sur plusieurs fronts ((Resisting Cancer, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/42469/title/Resisting-Cancer/). Il devient dés lors impératif de se débarasser d’idées classiques, pour en faire naître de nouvelles comme celles qui ont trait aux processus de défense et dont la force vient de ce qu’elles viennent en complément des premières. Dans ces conditions, le recensement des facteurs impliqués est une nécessité en se gardant de croire avoir atteint définitivement le but, d’une part parce que de nouveaux prétendants viennent toujours compléter la liste des précédents responsables, et d’autre part parce chacun d’entre eux n’agit pas séparemment de son voisin. Les logiciels de modélisation trouvent là des applications particulièrement utiles ! Pourtant Descartes serait très déçu : l’homme n’est toujours pas maitre de la anture.
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