Ce n’est un secret pour personne, mieux vaut réfléchir avant qu’après. Pourtant, Prométhée qui avait montré, à l’inverse de son frère Épiméthée, cette disposition n’en tira pas le juste remerciement qu’il aurait pu attendre de l’autorité supérieure. Zeus, au contraire, fort mécontent, le soumis pour ses jours restants (l’éternité, c’est long … surtout vers la fin, …..) à un supplice particulièrement effroyable. Épiméthée, réfléchissant toujours trop tard, acceptait Pandore, ce qui à l’usage ne se révéla pas un cadeau vraiment meilleur pour l’humanité. Outre le feu et le savoir, Prométhée serait-il également à l’origine de certaines de ces « qualités » que l’on découvre au fur et à mesure de ces investigations rendues possibles par les avancées de la technique ? C’est ainsi que récemment a pu être mise en évidence la prévalence humaine dans le domaine de la consommation énergétique(Fat lot of good, http://www.nature.com/news/fat-lot-of-good-1.19845?WT.ec_id=NATURE-20160505&spMailingID=51301208&spUserID=MjA1NTExOTM5MgS2&spJobID=920498312&spReportId=OTIwNDk4MzEyS0) confirmée en ce qui concerne particulièrement le cerveau (Study: Faster Metabolism Boosted Human Brains, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/46038/title/Study–Faster-Metabolism-Boosted-Human-Brains/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=29329414&_hsenc=p2ANqtz–7_E4YShMqEiES9zjrUmyTf3AJ8mtRAxylQ1IamyjHstNxQNedu8_HAB47CZaOfycnMoiLIkIfJ_KWQUOhwQ3C65zsHQ&_hsmi=29329414). Mais dans un domaine différent, tout ne serait pourtant pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, puisque se pose encore et toujours la question des erreurs pouvant survenir dans le phénomène méiotique ovocytaire (A Scrambled Mess, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/45897/title/A-Scrambled-Mess/). Si la gestion du métabolisme est un facteur positif important dans l’évolution de l’humain (vs les grands singes par exemple), la gestion du temps inscrite dans la physiologie de la reproduction femelle n’est peut-être pas seule à expliquer les défauts/erreurs survenant lors du processus de fécondation. Mais ne peut-on voir au contraire, dans ces deux exemples qui pourraient sembler antagonistes, une synergie faisant que ces humains au gros cerveau ne se reproduiraient pas avec autant de facilité que ceux affectés d’un même organe plus petit ! Non seulement Prométhée aurait pensé avant, mais encore pour une très longue période !
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