Donc l’évolution humaine ne s’est ni interrompue ni arrêtée (cf article précédent) à l’inverse d’un certains nombres de civilisations qui ont bel et bien disparu (Sumériens, Olmèques, Étrusques… Huit civilisations perdues, http://www.lepoint.fr/culture/sumeriens-olmeques-etrusques-huit-civilisations-perdues-05-08-2016-2059224_3.php). L’humanité a ainsi pu réaliser un certain nombre de ses rêves, voler sans se brûler les ailes (Icare), échapper aux pièges marins (Ulysse), alunir (Savinien de Cyrano de Bergerac) et l’on pourrait donc penser que le génie de l’homme est sans limite. Le génie, peut-être, mais de quel génie parle-t-on ? Pour les latins, chaque homme était accompagné de son génie propre, » qui veillait sur lui dès sa naissance, qui partageait toute sa destinée et disparaissait avec lui« . Il se pourrait bien que de vieux génies soient encore à l’oeuvre auprès de chacun (Opinion: Our Inner Caveman, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/46607/title/Opinion–Our-Inner-Caveman/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=32489515&_hsenc=p2ANqtz-_KfLFH6Uyc5qa5jUxx0kVMpy96nCHAind-IePabWKeX7YIGHtfX_I7cLFUix4jR-hSRpaWgXAqjGCjJJ3YcuoAeUQjZQ&_hsmi=32489515). En effet tout homme, aussi bien intégré qu’il soit dans la société, garderait en lui un instinct tribal : celui de se protéger. La raison pour laquelle on qualifie ce caractère de tribal tient au fait que cette protection ne s’inscrit pas dans un futur éloigné mais dans un futur proche ce qui correspond bien à l’instinct de survie développé par les groupes humains ancestraux. C’est pourquoi il faut raisonner pour dépasser cette immédiateté personnelle quelque soit le domaine considéré, car il s’agit d’un réel moyen de pression, car il est certain que vivre en acceptant l’autre tout en refusant le grégarisme n’est pas chose simple ! Mais peut-être est-ce cette évolution qu’il faut avoir en ligne de mire !