
C’est en se référant au développement du cerveau qui influerait sur la forme du crâne que Franz Joseph Gall proposa le crâne phrénologique éponyme. Même si François Magendie osa l’épithète de pseudo science, il n’en reste pas moins vrai que les idées développées à partir de cette théorie vécurent leur heure de gloire au XIX° siècle, irriguèrent la littérature de Balzac et furent à l’origine d’expressions telles que la bosse des maths ou celle du commerce. Si aujourd’hui cette référence semble entachée d’une certaine puérilité elle n’a pas perdu de son actualité en vertu du principe bien connu de causalité, comme en témoigne l’article : Are the Brains of Transgender People Different from Those of cisgender People? (https://www.the-scientist.com/features/are-the-brains-of-transgender-people-different-from-those-of-cisgender-people-30027). Si l’homosexualité a été incluse dans le DSM III de 1987 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux promulgué par l’Association Américaine de Psychiatrie) elle en a disparu dans la version V et le fait que la dysphorie de genre n’y soit pas répertoriée signe l’acceptation d’une vision différente de cet état de fait. Pourtant même si le terme de dysphorie exprime qu’il existe un malaise douloureux, une souffrance clinique qui s’oppose au sentiment d’euphorie, il n’en reste pas moins vrai que le clinicien cherche à l’aide de la biologie et de l’imagerie neuro anatomique une/des cause(s) à cet effet. Trouvera-ton simultanément la/les cause de l’homosexualité et celle(s) de la dysphorie de genre ? On ne peut s’empêcher de constater que quelque soit l’époque le déterminisme reste la règle, imprimé qu’il est dans le raisonnement humain ! Pourquoi ?
en témoigne.