Pourquoi chercher à savoir ?

Choix5A quoi sert de ne pas savoir sinon de chercher à savoir ! C’est une des thèses développées par Jamie Holmes, auteur du livre : Nonsense: The Power of Not Knowing (Embracing the Unknown, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/44345/title/Embracing-the-Unknown/, http://jamieholmesbooks.com/books/nonsense-hc). Jamie Holmes est-il un provocateur ou un fin connaisseur des processus psychiques impliqués dans la vie personnelle et relationnelle des individus ? Il est de fait qu’aujourd’hui l’immédiateté et l’abondance des l’informations viennent se fracasser sur l’incertitude par impossibilité d’en évaluer la véracité ! Trop d’informations tueraient l’information ? Que nenni, ce serait bel et bien l’inverse qui se produirait, si l’on accepte le principe selon lequel le questionnement est le moteur du devenir de l’homme. Il s’agit là, de  l’esprit même du principe de précaution : face à l’incertitude,  chercher avant tout à lever le doute et pour ce faire ne pas choisir le statu quo qui en dévoie l’idée même. Mais ce dont il est question, fondamentalement, c’est la gestion de l’ambiguité face au risque. Selon l’auteur, les résultats des tests pratiqués pouraient être interprétés de la façon suivante : d’une part, la gestion  du sentiment d’ambiguité prévaut sur celui du risque, et d’autre part, l’ambiguité aurait plus à faire avec l’émotionnel. Mais on peut aussi, en se référant aux choix sociétaux,  trouver qu’il existe une autre différence que le nombre entre l’individuel et le collectif. L’ambiguité pousserait l’individu au dépassement vers le savoir, tandis que le risque pousserait le collectif au repliement.

 

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