Quand la société se vante d’être de mieux en mieux connectée, la triste réalité d’une non connexion en est d’autant plus inattendue et par voie de conséquence, difficile à gérer. S’il est vrai qu’il faut savoir où l’on va, c’est aussi la question la plus difficile à poser parce qu’il se peut que l’on n’ait pas de réponse, comme il se peut que les réponses soient multiples. C’est en particulier le cas lorsque l’étudiant qui a terminé son cursus universitaire aborde le monde du travail. Si l’on peut étudier pour le simple plaisir de la connaissance parce que » … l’homme a naturellement la passion de connaître … » peut aussi survenir une obligation d’action inscrite dans une exigence d’un réel. Cette obligation d’action est adaptée quand elle s’exerce sur sa cible qui se doit d’être harmonieusement inscrite dans le temps et dans l’espace. Toute la difficulté de cette étape, dont il vaut mieux qu’elle soit indispensable, tient dans le fait qu’elle correspond in fine au passage entre le monde des Idées et le monde du Sensible. Si l’épistémologie apprend à tenir compte d’une certaine relativité temporelle dans le monde des Idées, il n’en reste pas moins vrai que le monde du Sensible se caractérise par le fait qu’il est en perpétuel devenir, d’où une impréparation qu’il convient de minimiser. C’est le sujet de cet article Making the Most of School (http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/45880/title/Making-the-Most-of-School/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=29841410&_hsenc=p2ANqtz–VSqYY82SBEnMos-QY4GYGdP98ESnmT7Nm1uTWkemv7hyVAr9TGke1EN1XilFK2OONx-tVp97ctyjKJTNHnUBR5ngUMA&_hsmi=29841410) qui met l’accent sur les actions à mener mais déjà à un niveau que l’on pourrait qualifier de supérieur. Se pose alors la question de savoir si cette préparation ne pourrait pas venir de plus loin tout en tenant compte du fait que plus tôt peut aussi être trop tôt !