Toujours la même envie, celle de décrire pour comptabiliser et faire un état des lieux dont on aimerait à penser qu’il est définitif. Parce que l’homme sait qu’il est fini, il aime à finir pour inscrire, quand lui ne fait que passer. Il existe néanmoins des exceptions à cette immense liste d’inconnus. Ainsi en est-il d’Antoni Van Leeuwenhoeck, Théodore Schwann, Virchow (énumération largement non exhaustive …) qui eux se sont inscrits dans une séquence de découvertes successives, d’interprétations pour une mise en place de cette théorie cellulaire qui a permis ce concept à la fois simple et géant, car indispensable à une construction universelle du vivant qu’il soit animal ou végétal, de la cellule comme unité. Comme le recensement des êtres vivants qui se continue encore aujourd’hui et fait la joie de ses découvreurs, leur nom risquant de passer à la postérité (grâce en soit rendue à la classification taxonomique !) une grande idée vient de voir le jour : celle d’un atlas complet de toutes les cellules du corps humain ! (Cellular Cartography, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/47277/title/Cellular-Cartography/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=36025090&_hsenc=p2ANqtz-9nmI6Y6Jv620ex1vb1wdmMBVhpzOeowMKe_ZUgtXbrc3WZ3jyeVSTCQrZ6JM1_ZOJZaYlgznTd3vvTBiqxMaYajV8qKw&_hsmi=36025090). Si l’on a, au fil du temps, déjà décrit un certain nombre de types cellulaires on a également progressivement reconnu des sous types. Aussi la question est-elle peut être de savoir sur quels critères s’appuiera la définition d’une variété cellulaire : niche, morphologie, fonction, renouvellement, gènes ….., la liste semble infinie. Quoiqu’il en soit, le sujet risque de mobiliser un certain nombre d’intervenants en leur donnant du travail pour un certain temps, mais comment sera-t-on sûr qu’il n’y aura pas d’oubli !