C’est pour quand la fin ?

L’anthropocène ou encore “ère de l’humain” ne doit pas être considéré comme une ère géologique telle que définie classiquement mais plutôt comme période d’étude sociétale de l’humanité . En effet l’idée sous tendant ce néologisme a simplement été de prendre en compte l’influence de l’activité humaine sur l’écosystème terrestre. Il s’agit là d’un thème aujourd’hui rebattu à l’envi, mais qui n’est ni plus ni moins qu’une aimable conversation que tient l’homme lorsqu’il parle d’eschatologie imitant en cela Mr Jourdain faisant de la prose sans le savoir. Quoiqu’il en soit, passée la grande peur de l’an mille (qui pourrait ne pas avoir existée …), puis le fantasme du grand bug de l’an deux mille, s’impose aujourd’hui la question du post anthropocène ( Post-Anthropocene Conservation, https://www.cell.com/trends/ecology-evolution/pdf/S0169-5347(19)30295-2.pdf ). On le sait les dominations sont transitoires et certains estiment que l’homme pourrait disparaitre dans sept à huit millions d’années alors que la vie multicellulaire pourrait lui survivre de plusieurs centaines de millions d’années ! La différence n’est pas à l’avantage de l’humanité mais si les prévisions de l’auteur s’avèrent exactes (mais qui le saura?), on pourrait s’accorder sur les trois principes suivants : 1) que les diverses extinctions vécues par la terre n’ont jamais éradiqué totalement le règne vivant, 2) qu’il vaudrait mieux s’intéresser aux espèces les plus aptes à survivre, 3) enfin et surtout qu’il faudrait suivre Voltaire et “cultiver son jardin” …

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