Ce serait donc mieux ensemble ?

Darwin a dans un premier temps heurté ses contemporains en bousculant la doxa de son époque puisque selon lui l’homme descendait du singe ! Aujourd’hui, il fait de nouveau parler de lui car sa théorie de l’évolution pourrait ne pas reposer “que” sur la compétition (What if Competition Isn’t As “Natural” As We Think?, https://slate.com/technology/2020/01/darwin-competition-collaboration-evolutionary-biology-climate-change.html?utm_source=Nature+Briefing&utm_campaign=1348bf2cbd-briefing-dy-20200127&utm_medium=email&utm_term=0_c9dfd39373-1348bf2cbd-43241421 ). Il est certain que la rupture épistémologique du chercheur, telle qu’il l’a pratiquée, ne fait pas de celui-ci un être exempt de tout son passsé. Même s’il pénêtre dans un domaine qui lui est inconnu, il y entre avec ses acquis qui seront partie prenante dans l’interprétation qu’il va être amené à développper. La concurrence du XIX° siècle est triomphante et il est donc normal que ce soit les mieux armés qui se fassent et gardent leur place au soleil. Que l’on découvre les bienfaits de l’entente n’est pas anodin en ce siècle où l’humanité ne sait/ne peut/ne veut choisir entre défiance et culpabilité,entre individualisme et solidarité. L’accent mis sur l’ubiquité des microbiotes et leur importance va bien dans le sens de l’intérêt des processus de coopération d’autant que les collaborations dépassent largement ce domaine et s’étendent à tout le règne vivant depuis des millénaires. Darwin n’est pas à jeter aux orties puisque sans sa théorie il n’y aurait pas de dépassement possible mais c’est ce chemin qu’il serait bon d’emprunter aujourd’hui.

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