Chercher l’erreur

L’action (ou la non action) se situe en septembre 1928. Alexander Fleming rentre de vacances dans un laboratoire (le sien) dont le joyeux et habituel désordre ne déroge pas à son habitude. Fleming cultive des staphylocoques, son voisin de paillase des champignons or autour des champignons les staphylocoques ne se sont pas développés ! (https://www.herodote.net/3_septembre_1928-evenement-19280903.php).  Pourquoi Ernest Duchesne qui l’avait précédé sur cette voie, tomba-t-il dans l’oubli ? Comment douze ans plus tard, Ernst Boris Chain pressent-il l’intérêt de l’encore jeune pénicilline ? On pourrait croire que cette chaîne ininterrompue mêlant l’agir conscient, l’interprétation de l’inattendu et le raisonnement projeté doive laisser place au shaker scientifique (Powerful antibiotics discovered using AI, https://www.nature.com/articles/d41586-020-00018-3?utm_source=Nature+Briefing&utm_campaign=f680a1d26d-briefing-dy-20200221&utm_medium=email&utm_term=0_c9dfd39373-f680a1d26d-43241421 ) : soit dans un réceptacle (certes un peu particulier) une masse d’informations que le dit réceptacle est apte à traiter de la meilleure façon qui soit pour en sortir un gagnant ! Mais que l’on ne s’y trompe pas, l’homme n’y a pas perdu son âme. Il a comme d’habitude copié la nature : les circuits neuronaux artificiels qu’il a conçus s’ils ont la mémoire qu’il n’aura jamais sont là pour lui proposer plus rapidement un résultat que lui seul reste à même d’interpréter en vue d’une application raisonnée.

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