Une fois n’est pas coutume, mais il est des articles scientifiques dont on pense qu’ils ont été écrits pour mettre le sourire aux lèvres, ce qui est exactement le cas de l’article suivant, Bright-red pigment is one of the earliest examples of Bronze Age lipstick. La totalité de l’âge de Bronze s’étend de moins 2200 à moins 800 ans av. J.-C et comme son nom l’indique correspond à une population sédentarisée depuis le Néolithique qui sait travailler le métal, alliage de cuivre et d’étain. Elle fait suite à la métallurgie du cuivre et de l’or, métaux moins propices à la fabrication d’armes et d’outils robustes. Ce qui sous-entend également une parfaite maîtrise de l’art du feu. Ce savoir faire nouveau induit très certainement des modifications dans le domaine économique en particulier au niveau des échanges qui dépassent largement le groupe pour franchir les « pays ». Ces modifications, ces « améliorations » pour certaines vont de paire avec la mise en place d’une hiérarchisation de la société basée sur la possession ou la non possession de tous ces nouveaux dispositifs. Que peut-on dire de la femme à cette époque ? Celle qui appartient au milieu privilégié peut avoir eu les mêmes préoccupations que toutes celles qui habiteront les temps ultérieurs : elle tente de modifier son apparence, elle se maquille. Du pigment rouge dans un flacon de pierre a été découvert et daté du troisième millénaire. L’analyse de ce pigment montre « une ressemblance frappante avec les recettes des rouges à lèvres contemporains ». L’éternel féminin est donc bien une réalité !
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