Ce peut être une suite….

Il s’agit aujourd’hui de regarder avec attention la provenance des aliments destinés à nourrir chatbots IA (dialogueurs ou agents conversationnels) ou des articles de seconde génération, véritables Moloch des temps modernes. Car il se trouve nécessairement des propriétaires au regard de ces informations. Des chercheurs ont publié les résultats de leurs recherches originales et les ont soumis à des revues qui ont accepté de les publier, la valeur qui leur est accordée étant fonction de la revue et des comités de lecture. Ces articles vont donc (comme il a été écrit dans l’article précédent) venir grossir le stock des informations indispensables au rôle du dit chatbot. La question se pose donc de savoir s’il est juste de vendre/acheter aux propriétaires leurs données qui deviendront des réponses pour autrui ou bien dans la mesure où elles ont été portées a la connaissance de tous, elles ne leur appartiendraient plus. Il ne s’agit ni plus ni moins que du problème du droit d’auteur, débat aussi vieux que le sont les auteurs et leurs œuvres ! La différence vient de l’intermédiaire : une machine (https://www.chemistryworld.com/news/should-scientists-be-paid-when-ai-chatbots-use-their-work/4019894.article?utm_source=cw_weekly&utm_medium=email&utm_campaign=cw_newsletters). Mais comme rien n’est simple, il n’est pas inutile de rappeler que l’auteur a (presque) obligatoirement consulté un chatbot pour initier sa bibliographie. Quant à la machine son premier repas lui est certes apporté par un humain mais elle est faite pour tirer ses repas ultérieurs de ce qu’elle vient d’absorber. Alors si tel est pris qui croyait prendre, comment peut-on réguler ces utilisations pour que les pratiques soient inéquitables ?

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Vous n'êtes pas un robot, n'est-ce pas ? *