La recherche pourrait-elle étre dangereuse (http://the-scientist.com/2012/01/13/the-risks-of-dangerous-) ? Mais de quelle recherche parle-t-on ? De celle qui « fabrique » cinq macacus chimères ou de celle qui « concocte » des armes biologiques potentiellement plus dangereuses les unes que les autres ? Pour faire simple, ce dernier article peut se résumer à deux questions : la recherche doit-elle être conduite (en filigrane, de l’argent doit-il lui être imputé ?), les résultats doivent-ils être publiés ? avec une réponse conclusive : mise en place d’un protocole capable d’établir le rapport exact entre bienfaits et méfaits … On voit facilement, premièrement que ces questions seraient tout aussi pertinentes appliquées à la « fabrication »de chimères ainsi qu’à d’autres domaines de recherche, mais que deuxièmement la réponse pourrait ne pas être conclusive : obtenir une certitude à partir de virtualités ? C’est de cette incertitude que se nourrit le principe de précaution, pourvoyeur d’autant de bienfaits que de méfaits ! On voit combien multiples sont les questions, dont la première pourrait être « Faut-il réfléchir avant de se trouver dans la situation où il devient indispensable de se les poser, ou bien encore, impossible de ne pas se les poser ? » Et dans quel sens doit-on ranger les trois termes suivants : réflexion, question, action ? certainement pas selon l’ordre alphabétique !