Les télomères n’en finissent pas de nous parler de nous, impliqués qu’ils sont déjà dans la temporalité du fait de leur implaccable rapport aux divisions cellulaires. Aujourd’hui leur domaine d’action se déploie dans bien d’autres domaines du fait même de leur constitution (Telomeres in disease, http://f1000.com/reports/m/4/8). En fait une enzyme, la télomèrase, est capable de procéder à des processus d’élongation, contrebalançant l’effet délétère du raccourcissement réglé par les mitoses. De même que l’on a définit le concept de mitochondriopathies, on n’hésite pas à parler aujourd’hui de téloméropathies que l’on met en rapport avec différents types de mutations affectant la télomérase. De même les télomères sont-ils impliqués dans certains cancers et bien sûr dans les processus de vieillissement. Détecter leurs participations à différentes pathologies autorise à tenter une inversion de tendance pour en tirer bénéfice. C’est là où l’on rejoint les cellules souches quand l’expression de la télomèrase y est encore indépendante des divisions cellulaires. Les cellules dont le taux de renouvellement est élevé possède une télomérase soumise à régulation, mais on sait aussi reprogrammer certaines cellules pour qu’elles se réinscrivent dans un état de totipotentialité. Il devient donc possible de cibler les études sur la télomérase. Conclusion : En dehors de la télomérase point de salut !
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