Petit article/ grande question, long article ……

L’éthique en quelques lignes (Manipulating Eggs to Avoid Disease | http://the-scientist.com/2012/06/13/manipulating-eggs-to-) la cacherout en un beaucoup plus long développement (A Can of Worms | http://the-scientist.com/2012/06/01/a-can-of-worms/). Que faut-il en conclure ? Peut-être faut-il plutôt s’abstenir de conclure trop vite. De quoi s’agit-il ? Dans le premier article, une question non seulement universelle, mais aussi intemporelle. Est-on en droit de modifier la nature ? Dans le cas particulier, tenter de porter remède à des maladies d’origine mitochondriale. Il est illusoire de penser que cette question n’a fait surface qu’à l’occasion de nouvelles techniques aptes à modifier le génome. Modifier la nature c’est ce que fait l’humanité depuis qu’elle est apparue. La sédentarisation a sélectionné les plantes tout comme les animaux pour le plus grand bien de la survie humaine. Il est de fait qu’en modifiant le génome, on semble franchir une étape. Mais il ne s’agit que d’une marche supplémenttaire qui vient s’ajouter aux marches précédentes de l’escalier que monte l’homme. Le réel problème est de savoir, vers quoi se dirige-t-il ! Le second article semble plus facétieux. Mais si l’on dépasse la problématique telle qu’elle a été exposée, on s’aperçoit qu’il s’agit ni plus ni moins que de mettre des techniques modernes au service de l’interprétation d’une parmi les lois séculaires des enfants d’Israel. Ainsi,  dans ces deux exemples, ne s’agit-il pas moins que de prendre conscience de l’emprise de la technique dans les conduites humaines au delà de tout jugement de valeur !

Tags:

Leave a Reply

Vous n'êtes pas un robot, n'est-ce pas ? *