Paraissent simultanément deux articles à propos du vieillissement : La méthylation de l’ADN diminue avec l’âge (DNA Methylation Declines with Age/http://the-scientist.com/2012/06/11/dna-methylation-declines-with-age/ )et Les pères plus âgés auraient des enfants en meilleure santé (Older Dads Have Healthier Kids?/http://the-scientist.com/2012/06/11/older-dads-have-healthier-kids/ ). La réduction de la méthylation de l’ADN serait impliquée dans le processus de vieillissement : on est à peu près certain qu’il en est de même en ce qui concerne la longueur des télomères. Ce qui n’est pas clair, c’est que dans un cas les résultats concernent le domaine de la génétique, dans l’autre celui de l’épigénétique. Et si le premier compte pour 10% dans l’expression de la longévité, alors le second compterait pour 90. Aujourd’hui, quelque soit le domaine dans lequel il évolue, chacun est mis en présence d’informations multiples et simultanées qui ne peuvent s’emboîter les unes dans les autres pour une meilleure compréhension, mais qui au contraire se télescopent du fait du peu de temps dans lequel elles sont délivrées, d’où ce terme de temps réel. Ainsi, non seulement, il est devenu plus que déraisonnable d’imaginer tout savoir sur tout, mais encore il est peu raisonnable d’imaginer pouvoir, même dans un champ donné, appréhender pour les assimiler les données récentes qui s’y rapportent. La vulgate selon laquelle plus on sait, moins on sait s’avère une fois encore vérifiée.
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