… si cela ne fait pas de bien, au moins cela ne fait pas de mal …..

Si la vulgate a souvent raison, parce qu’elle est l’expression du sens commun, il se peut que certaines de ses affirmations pourraient/devraient être remises en cause. C’est là justement où réside toute la difficulté de la démarche : démonter une idée reçue pour démontrer sa fausseté ! L’article dont il est question (Alternative Medicines |http://the-scientist.com/2012/07/01/alternative-medicines) ne peut pas, “c’est une évidence” réaliser une enquête exhaustive et seuls quelques sujets pouvant “coller” avec le titre y sont développés. Le problème est de savoir comment passer d’une idée reçue à un résultat construit. La première appartenant plutôt au domaine de l’irrationnel, le second à son contraire. Il semble bien que les sujets choisis par les auteurs, à l’exception peut-être du premier, ne concernent que des domaines où l’expériementation rigoureuse reste un leurre. Or comment peut-on raisonnablement aborder le problème du placebo, comme celui du nocebo, de façon quantitative quand on nage en plein qualitatif ! Par ailleurs, il est clair que dans certains des choix des auteurs, la culture sociétale et politique avec ses pressions positives aussi bien que négatives risque de contaminer les résultats et distille le doute plus qu’il n’instaure la certitude. On est alors en droit de se poser la question de savoir quelle est la raison de l’article sus-dit. En d’autres termes pourquoi in fine écrit-on un article ? Poser des questions c’est bien, à condition de donner des outils, aujourd’hui on dirait des pistes, pour y répondre !

Leave a Reply

Vous n'êtes pas un robot, n'est-ce pas ? *