Si Le Neurone, compris comme la cellule noble du parenchyme nerveux à l’inverse de la nevroglie (Heinrich Wilhelm Waldeyer, 1891), n’a pas fini d’étonner c’est en raison de l’éventail des études qu’il suscite. En témoignent deux récents articles dont l’un au moins est digne de figurer au hit parade des sujets de science fiction. Dans un cas, c’est un neurone indispensable (Brain Neurons and Diet Influence Onset of Obesity and Diabetes in Mice, http://www.sciencedaily.com/releases/2012/09/120918111633.htm) alors que dans le second, c’est un neurone manifestement sous influence (Understanding the brain by controlling behavior, http://www.eurekalert.org/pub_releases/2012-09/hu-utb092212.php). Comme il est acquis que chaque domaine de recherche a comme but ultime l’intérêt de l’homme, on comprend parfaitement que la reconnaissance d’une cellule comme responsable d’affections morbides constitue une avancée d’importance dans les projets de prise en charge des dites affections. Par contre, même s’il s’agit de la prise de contrôle du cerveau d’un ver plat de très petite taille, le doute risque de venir assombrir la positivité du résultat obtenu ! Peut-on croire sans réserve qu’il n’existe pas de face sombre à cette découverte ? Exit la sience fiction place à la science réalité !