Le stress ne sidère pas les neurones, il les excite mais pas dans le bon sens du terme. C’est le cortex préfrontal de la souris qui le dit (Rat Study Shows How Stress Disrupts Short-Term Memory http://psychcentral.com/news/2012/09/17/rat-study-shows-how-stress-disrupts-short-term-memory/44704.html). Pour mémoriser correctement ce que l’on est en train de faire, mieux vaut se trouver dans une situation non chaotique. De nombreuses études pourtant sur la souris ont déjà mis en évidence l’effet délétère du stress, ce que chacun a déjà pu constater sur lui-même ! La nouveauté ne vient donc pas du fait que en situation de stress, rien ne va plus, mais de ce que cet état met le neurone, qui le subit, dans une condition d’excitation telle qu’il en devient incapable de faire autre chose d’où sa parfaite incapacité à accomplir la tâche pour laquelle il est programmé, servir la mémoire à court terme. Il s’agit de cette mémoire qui permet au lecteur de ce post de se souvenir du début du texte qu’il est en train de lire alors qu’il arrive à la dernière ligne, à condition bien sûr qu’il n’ait pas été dérangé. Celui qui utilise son portable au volant saurait-il reconnaitre une quelconque analogie avec ce rat qui perturbé dans son labyrinthe ne peut plus retrouver sa récompense ?
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