Nobel de Physiologie et Médecine, 2012

A tous ceux qui veulent vraiment se tenir au courant mais pas uniquement pour briller dans les cercles de conversations parisiens, il faut conseiller deux lectures et trois conférences. La première lecture colle à l’actualité sous le titre Reprogrammed Cells Earn Nobel Honor (http://news.sciencemag.org/sciencenow/2012/10/physiology-or-medicine-nobel.html). On y traite rapidement des deux heureux lauréats et non moins rapidement de leurs travaux. La seconde est un texte plus ancien (2005) de N. le Douarin sur Les ARN interférents: une nouvelle clé pour comprendre le génome, (http://www.academie-sciences.fr/activite/prix/S151105_ledouarin.pdf). Mais pour compléter et élargir le débat, tout en revenant aux lauréats, il n’est pas inutile d’écouter les trois conférences qu’elle a données à la Cité des Sciences (2008) à propos des cellules souches (http://www.cite-sciences.fr/fr/conferences-du-college/programme/c/1239026846457/les-cellules-souches/p/1239022827697/). Depuis l’époque des chimères caille-poulet dont elle est “l’inventeur“, N. Le Douarin ne cesse d’explorer les domaines qui s’attachent au développement en général tout en le dépassant. Comme G. Canguilhem, elle aborde Le normal et le Pathologique, mais c’est son approche qui lui permet d’expliquer le premier par le second. La science est belle quand elle est riche d’espoirs.

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