La peau est un miroir de l’être et probablement la plus grande surface du domaine lié à l’ immunité. Qu’elle soit également un reflet sociétal ne doit pas être considéré comme une nouveauté. L’être humain peint son corps depuis longtemps et les symboliques qui s’y rattachent sont légion à la fois dans le temps et dans l’espace. Mais elle constitue aussi le premier signe auquel se réfère le racisme primaire, probablement parce que l’histoire a inscrit la pigmentation dans un rapport avec la valeur de l’homme. Cette idée ayant séduit pas sa simplicité a donc été largement adoptée, devenant de facto un argument idéologique de poids, incontournable, dirait-on aujourd’hui. L’article, True Colors (http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/32655/title/True-Colors/) a le mérite d’aborder ce problème spécifique. Apprendre à l’homme à se protéger des UV semble plus facile que de lui apprendre à se protéger de celui qui n’a pas la même couleur de peau que lui !