Inventé par M. Fred Hoyle, l’astrophysicien britannique, et probablement avec une connotation ironique dès sa conception, le terme de Big Bang n’a pas fini de faire parler de lui. C’est le terme repris comme sous titre Several brainy genes were duplicated nearly 550 million years ago in ‘cognitive big bang’ dans l’article « Vertebrates have tiny sea worm to thank for their intelligence » (http://www.msnbc.msn.com/id/50058945#.UL3KB-Q3j7E). Ce Big Bang cognitif aurait pu survenir chez un vers il y a 550 millions d’années. Il ne s’agit de rien d’autre que de la possible duplication de certains gènes impliqués dans les transmissions synaptiques au niveau du système nerveux. Ces duplications autorisant ultérieurement plus de mutations, les organismes qui en seraient porteurs auraient d’autant plus de chances de survivre. Est-on réellement en droit de parler de l’origine génétique de l’intelligence, c’est peut-être aller vite en besogne ! D’autant que le Big Bang n’est pas synonyme d’origine de l’univers mais représente son expansion immédiatement après « son origine » qui reste donc inconnue et indéfinissable. Le phénomène de duplication génique devient donc l’équivalent de l’expansion de l’univers. Aussi, si le vers a vraiment été indispensable à l’humanité, plus exactement aux vertébrés en général, on peut lui accorder le droit d’être dans le fruit à tout jamais.
Tags: glutamate