On ne naît pas intrépide, en tout cas pas la souris. Par contre elle peut le devenir (Parasite makes mice fearless by hijacking immune cells,http://www.newscientist.com/article/dn22599-parasite-makes-mice-fearless-by-hijacking-immune-cells.html) !
Si les relations entre le système immunitaire et le système nerveux sont de mieux en mieux connues, c’est la dernière d’entre elles qui “fait froid dans le dos” ! Dans le cas présent, le partage qui semble bien exister entre les deux reposerait sur des systèmes de contrôle communs, à la fois de nature électrique et chimique. Le toxoplasme au sein des cellules dendritiques ne se contentent pas d’y proliférer, il induit aussi chez ces cellules une augmentation de leur mobilité ce qui leur permet de migrer plus rapidement et favorise le phénomène invasif. Ainsi au niveau du système nerveux central, le GABA (neurotransmetteur) produit par les cellules dendritiques agit sur les récepteurs de ces cellules elles-mêmes et entraîne “normalement” une modification du voltage membranaire. Résultat des courses, la souris n’a plus peur du chat et se fait plus facilement “croquer” tandis que les individus souffrant d’une infection toxoplasmique au long court pourraient se conduire trop imprudemment. On se pose la question de savoir quelle pourrait en être la finalité ?
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